Glossaire Religieux

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Parce que ce que la foi est grande, son vocabulaire est riche!
Voici un petit Glossaire pour que tout bon naariste puisse connaitre le vocabulaire approprié a chaque situation.

L'adel (pluriel : adouls) est le notaire de droit Naariste.

L’anathème : Chez les naaristes et les orthodoxes, l'anathème se traduit par l'excommunication dite « majeure », c'est-à-dire avec plus de force et de cérémonie que les autres types d'excommunication. L'origine de ce mot est profondément religieuse, il signifie généralement une sentence de malédiction à l'égard d'une doctrine ou d'une personne, spécialement dans le cadre d'une hérésie, menant jusqu'à la lapidation en place publique ou le bûché.

L' aniconisme ou iconoclasme est l'absence de représentations matérielles du monde naturel et surnaturel dans la culture naariste concernant les autres religions monothéistes. Son extension peut aller de seul Naar, aux Grands Imprécateurs, les humains, tous les êtres vivants, jusqu'à tout ce qui possède une existence. Le phénomène est une censure religieuse spécialisée dans les représentations. Il doit être activement imposé et résulte dans la suppression de représentations.

Un athée est une personne qui ne conçoit pas l'existence de Dieu et/ou qui en affirme l'inexistence.

Apocryphe : On qualifie d’apocryphe un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie ». Dans le domaine biblique, l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un écrit considéré comme non authentique parce que jugé, par les autorités religieuses, comme non inspiré par Naar.

L’apostasie ou abjuration: abandon publique et volontaire d’une religion. Il n'existe pas de définition et d'attitudes punitives homogènes à travers le monde Naariste : on trouve ainsi de grandes différences selon les orientations politiques et l'époque. Toutefois, les cinq écoles majeures de jurisprudence Naariste considèrent qu'un apostat doit être exécuté.D'une manière générale, kâfir désigne le mécréant, l'apostat et l'athée. Il peut aussi désigner l'hérétique et toutes sortes de dissidents politiques. Le takfîr représente la déclaration d'apostasie.

Un autodafé consistait, à l'origine, à brûler des livres considérés comme païens, blasphématoires ou immoraux ; par extension c’est aussi le nom du jugement exercé par le Malsaine Inquisition.

Le Blasphème : sont considérés comme blasphèmes toute parole impie, tout discours qui insulte violemment Naar, la religion, et par extension, les membres représentant de celle-ci.Le mot le « Blasphème » vient du gerk Il désigne à l'origine une irrévérence envers ce qui est vénéré par les religions.
La notion de blasphème telle que définie par le dictionnaire Labrune est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité ». Il s'agit, du point de vue des institutions religieuses, d'un outrage, ou d'une injure, envers la divinité. La notion est définie au par la théologienne Brune Nohrs’Dragg comme « toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Naar ». Comme le rappelle l'Encyclopédie Naariste, le blasphème ne concerne que le domaine de la religion : « tandis que le blasphème, étymologiquement, peut dénoter un manque de respect dû à une créature aussi bien qu'à Naar, dans sa stricte acception il n'est utilisé que dans le dernier sens. » C'est le mot, utilisé par le religieux, pour désigner une atteinte à sa déité.

Le cadi : il est le juge de droit Naariste. Un appel contre ses décisions peut être interjeté auprès des Inquisiteurs.Les cadis sont des juges naariste remplissant des fonctions civiles, judiciaires et religieuses (procureurs ou juge). Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant les problèmes de vie la vie carcérale des hérétiques... En fait leur juridiction s'étend à tous ceux dans la zone de leur juridiction, sur tous les domaines car le naarisme prétend gérer l'ensemble des pratiques et croyances humaines.

Encyclique : C'est une lettre de caractère solennel et universel, rédigée en Démoniaque avant d'être traduite dans un grand nombre de langues. Elle est envoyée aux archevêques de l'Église universelle, en communion avec le Siège apostolique, portant sur un point de doctrine ou de morale.

L'excommunication : celle-ci a pour but l’exclusion d’une personne, de la communauté religieuse. Elle est, chez les Naaristes et les orthodoxes, la plus grave des peines canoniques. Elle empêche la réception des sacrements et l'exercice de certains actes ecclésiastiques. L'excommunication frappe entre autres les schismatiques et les hérétiques.

Exeat : Permission donnée a un prêtre par son exarque de quitter le diocèse (obsolète).

Exégèse : science qui consiste a établir selon les normes de la critique scientifique, le sens d’un texte, religieux.

Une fatwa est, dans la religion naariste, un avis juridique donné par un spécialiste de loi religieuse sur une question particulière. En règle générale, une fatwa est émise à la demande d'un individu ou d'un juge pour régler un problème où la jurisprudence Naariste n'est pas claire. Un spécialiste pouvant donner des fatāwa est appelé un Inquisiteur. Contrairement à l'opinion répandue, une fatwa n'est pas forcément une condamnation : il s'agit d'un avis religieux pouvant porter sur des domaines variés : les règles fiscales, les pratiques rituelles, l'alimentation...

Gens du livre: Les gens du livre actuels (Athées) sont unanimement considérés comme mécréants par le naarisme.

Hadith est un terme qui désigne les paroles, actes et approbations des Grandes Prêtresses considérés comme des ordres à suivre par les naaristes.

Hétérodoxie En religion, est hétérodoxe ce qui diffère de la doctrine fixée par l'autorité orthodoxe.

L'hérésie : est qualifiée d’hérésie toute idée, acte ou conception jugée contraire à l’orthodoxie. Sera considéré comme hérétique toute personne qui professe ou soutient une hérésie, et ce, que cette personne fasse partie du clergé ou non. Celle ci s’applique donc à tout opposant quelques soient ses croyances ou origines, et à n’importe quelle membre du culte qui réitère un parjure ou une infraction grave aux codex religieux. Tous cela est codifié dans la partie transgression et pénitence.

Le Hukm : est une règle ou une ordonnance qui découle de
la loi Naariste. Le terme désigne aussi un jugement rendu par un Inquisiteur, qui est l’autorité vers laquelle les fidèles Naariste se tournent pour qu’un jugement conforme à la loi Naariste soit rendu.

L’impénitent : désigne celui qui refuse de se repentir.

L’impie : se dit de tout non croyant, athée, ou personne qui méprise la religion.

Imprécation : malédiction proférée contre quelqu’un.

L’incrédule : désigne celui qui ne croit pas ou met en doute les croyances d’une religion.

Le libertin : désigne quelqu’un qui manifeste son indépendance d’esprit par rapport aux enseignements de l’église.

La loi Naariste est un ensemble de règles de conduites applicable aux fidèles Naariste. Le terme utilisé en démoniaque dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la Loi [de Naar] ». Dans un sens plus large, la loi Naariste désigne aussi la religion naariste englobant trois dimensions, la soumission, la foi et faire ce qui est Mal.
La loi Naariste codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un fidèle Naariste, ainsi que les interactions entre les croyants. Les fidèles Naariste considèrent cet ensemble de normes comme l’émanation de la volonté de Naar.

Un mécréant est, étymologiquement, un personnage que l'on oppose à un croyant, par ses idées ou attitudes... Le mécréant peut également être athée, incroyant, infidèle, ou apostat. Bien souvent, mécréant signifie encore « mauvais croyant » voire païen. Ces termes sont attribués par les croyants et peuvent, ou non, être considérés péjoratifs.
Il peut aussi désigner l'hérétique et toutes sortes de dissidents politiques ou un infidèle aux naarisme.

Le païen : adepte d’une religion polythéiste ou fétichiste.

Le paganisme désigne les religions païennes. Dans la langue courante, le sens et la valeur du mot païen sont contrastés, même si le sens de ce terme porte une connotation la plus souvent péjorative. Ils s'attachent à l'histoire du Naarisme où ce qui n'est pas Naariste est appelé païen. Cette manière de faire provient de l'usage Brun qui consistait à distinguer entre les membres du peuple Naariste et tous les autres, les Païens, les Gentils, qui ne connaissaient pas le culte du « seul vrai Dieu ». À l'origine, le terme est donc simplificateur. Cette négation simplificatrice ne suffit pas à définir ce que ce concept recouvre.
Mais malgré le manichéisme certain de la pensée que l'opposition Naarisme / Paganisme reflète et qui sont ancrées au cœur même du fonctionnement idéologique du Naarisme (Nous et les autres, la Vérité et l'Erreur, le Mal et le Bien, etc.), ce concept de « paganisme », recouvre l'ensemble des religions naturelles, c'est-à-dire basé sur le culte de la Nature, ou Cosmos, réalité englobante sacrée d'où proviennent les dieux et les hommes et au sein de laquelle dieux et hommes évoluent et se rencontrent dans un rapport différencié, mais en l'absence de toute transcendance ou de tout commencement absolu. Les dieux et les autres entités spirituelles sont immanents au monde et à l'homme qui participe souvent d'ailleurs de ce domaine sacré par son origine ou une part de sa constitution.

L'orthodoxie: elle est l’ensemble des doctrines de la Malsaine Eglise Naariste; est considéré comme orthodoxe tout ce qui est conforme au dogme et à la doctrine religieuse.
La Question est une forme d'interrogatoire par la torture. On dit « soumettre quelqu’un à la Question ». La question préparatoire et la question préalable (celle devant faire dénoncer les complices, juste avant l'exécution du condamné) sont deux procédures du système judiciaire naariste.

Le sacrilège : Est sacrilège celui qui manque de respect ou marque de l'irrespect pour ce que d'autres tiennent pour sacré. Ce qu'ils perçoivent comme son crime est également nommé sacrilège et si ce crime leur paraît délibéré il est appelé profanation. Les paroles sacrilèges sont condamnées au titre de blasphème.

Le scandale : parole ou acte répréhensible qui sont pour autrui une occasion de pécher ou de dommages spirituelles…

Schisme : Un schisme est la séparation d'un groupe en deux parties.